Négar Djavadi écrit actuellement une mini-série de 4 x 52 minutes pour TF1, Mon ange, dont le rôle principal sera endossé par Muriel Robin.
Toujours en cours de développement, le projet enthousiasme la comédienne. « C’est un très chouette personnage dans un western français dont l’ambiance rappelle 3 Billboards. »
Suzanne Brunet ne se résout pas. Sa fille, Julie, a disparu il y a huit ans, mais Suzanne la cherche toujours, partout. Julie aurait 25 ans aujourd’hui. Est-elle toujours vivante ? Que lui est-il arrivé ? Suzanne n’en a aucune idée. Ce vide, elle l’avait comblé dans l’alcool, dont elle s’est débarrassée aujourd’hui… jusqu’au jour où Suzanne tombe sur un vieil article dans un journal, illustrée de la photo d’une manifestation paysanne dans un village perdu. Sur la photo, une jeune femme de dos porte un pull particulier, un pull qui ressemble étrangement à celui que portait Julie quand elle a disparu… Est-ce Julie ? Suzanne abandonne tout pour partir dans ce village. Elle est prête à tout bouleverser. Et elle va le faire. Entre le meurtre d’une adolescente, la suspicion des habitants et la rencontre d’une flic déterminée, Suzanne luttera contre tous et contre elle-même pour retrouver sa fille. Si elle est là. Si elle est en vie…
Par ailleurs, Négar Djavadi vient de recevoir le prix des librairies Mille Pages pour son second roman Arène. Bravo !
Benjamin Grossman veut croire qu’il a réussi, qu’il appartient au monde de ceux auxquels rien ne peut arriver, lui qui compte parmi les dirigeants de BeCurrent, une de ces fameuses plateformes américaines qui diffusent des séries à des millions d’abonnés. L’imprévu fait pourtant irruption un soir, banalement: son téléphone disparaît dans un bar-tabac de Belleville, au moment où un gamin en survêt le bouscule. Une poursuite s’engage jusqu’au bord du canal Saint-Martin, suivie d’une altercation inutile. Tout pourrait s’arrêter là, mais, le lendemain, une vidéo prise à la dérobée par une lycéenne fait le tour des réseaux sociaux. Sur le quai, les images du corps sans vie de l’adolescent, bousculé par une policière en intervention, sont l’élément déclencheur d’une spirale de violences. Personne n’en sortira indemne, ni Benjamin Grossmann, en prise avec une incertitude grandissante, ni la jeune flic à la discipline exemplaire, ni la voleuse d’images solitaire, ni les jeunes des cités voisines, ni les flics, ni les mères de famille, ni les travailleurs au noir chinois, ni le prédicateur médiatique, ni même la candidate en campagne pour la mairie. Tous captifs de l’arène: Paris, quartiers Est. Négar Djavadi déploie une fiction fascinante, ancrée dans une ville déchirée par des logiques fatales.
Plus d’infos sur Négar Djavadi : http://www.agencelisearif.fr/auteur-realisateur/negar-djavadi/