Auteur d’une douzaine de courts métrages, de plusieurs projets pour la télé, d’une vingtaine de romans (Grand Prix de la littérature policière, Prix Polar SNCF, Prix Michel Lebrun, …), Catherine Fradier écrit des polars, des thrillers d’espionnage, des romans jeunesse qui ont pour thème les grandes questions géopolitiques et environnementales. Ce sont des romans basés sur une solide documentation, avec des personnages forts et des univers originaux.
Son nouveau roman roman Et nous aurons l’éternité (Au Diable Vauvert) paru le 6 mai se déroule en 2051, un époque où les populations subissent les dérèglements climatiques, les pénuries et un contrôle social accru. Le personnage principal, une romancière au crépuscule de sa vie se prépare à quitter son appartement de l’Écusson à Montpellier, un quartier voué à la destruction, pour achever sa vie dans un établissement de retrait. Déterminée à profiter d’un délai et à choisir sa fin, elle accepte de donner une série d’interviews à une jeune étudiante en fin de cycle qui s’intéresse à sa vie de « fictionneuse » dans une société où le livre existait encore.

Avec ce roman, Catherine Fradier sort des sentiers familiers du polar et de l’espionnage pour se projeter dans un futur extrapolé, nourri par nombre de lectures sur l’écologie, la collapsologie et tous ces mécanismes qui transforment notre planète en profondeur.
Une façon parmi d’autres de voir le monde mais aussi de démontrer au passage que l’Homme est une espèce affabulatrice qui ne peut pas vivre sans qu’on lui raconte des histoires…