Vous êtes auteur et réalisateur pour le cinéma et la télévision depuis une vingtaine d’années, quel a été votre parcours auparavant ? Qu’est-ce qui vous a emmené dans ce domaine ? Quelles ont été les rencontres décisives ?

J’ai commencé par l’assistanat avec de nombreux réalisateurs (Michel Blanc, Josiane Balasko, Patrice Leconte, Marcel Julian, Georges Lautner, Edouard Molinaro….), ensuite j’ai enchaîné comme conseiller technique toujours en long-métrage (Jean Poiret, Marie France Pisier, Alexandre Jardin, Jean Marie Bigard…). Entre temps je travaillais comme réalisateur sur deux téléfilms pour TF1 et des pubs.
En 1995, j’ai fait mon premier long-métrage… puis trou noir durant un an… plus de travail, j’ai payé comptant l’insuccès de mon film.
Patrice LECONTE, avec qui j’ai fait de nombreux longs-métrages et publicités a été un véritable mentor pour moi.
Je lui serais toujours redevable de m’avoir encourager en toutes circonstances, ainsi qu’Alain Terzian qui a été à l’origine de mon premier film, relayé par Alain Rocca qui avait été mon stagiaire et qui a produit mon premier film.

Vous avez travaillé pour le cinéma et la TV, quelles sont les différences fondamentales de ces deux univers pour un réalisateur ? Appréhendez-vous de la même manière les différents projets ?

Pour moi, j’ai toujours considéré que le cinéma et la télévision étaient complémentaires. Je travaille autant à la préparation d’un téléfilm qu’un film.
J’adore travailler en fiction… On vous appelle pour un projet. On vous demande de lire le projet, et si vous êtes accepté par la chaîne, la prep, le tournage et la post-production s’enchaînent. Ainsi vous pouvez avoir plusieurs projets différents qui s’enchaînent.
En ce qui me concerne, je ne fais aucune différence, pour moi quand je suis sur un film et à partir du moment où j’ai accepté ce projet je me plonge avec autant d’enthousiasme et de professionnalisme. Je défends mon projet jusqu’au bout.
La création télévisuelle est en plus formatrice (durée de tournage et moyens techniques).

Vous venez de réaliser « Magellan et Mongeville », le premier cross-over de France 3, qui a d’ailleurs réalisé un très joli score avec 4,5 millions de téléspectateurs, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce projet ? Comment s’est déroulé le tournage et les retrouvailles de Jacques Spiesser et Francis Perrin ?

Le projet est parti d’une discussion entre les deux producteurs de « Magellan » et « Mongeville », et d’Anne Holmes. Très vite un scénario a été écrit, et nous avons pu enchaîner entre deux films des deux séries. Tournage en 21 jours avec deux comédiens qui se retrouver 40 ans plus tard…
Nous nous sommes énormément amusés sur le plateau, avec tous les comédiens et techniciens. Francis Perrin toujours drôle, et Jacques Spiesser pince sans rire.

Y’a-t-il d’autres projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?

Je viens de terminer l’épisode 24 de « Commissaire Magellan ».

Plus d’infos sur Etienne Dhaene :
http://www.agencelisearif.fr/auteur-realisateur/etienne-dhaene/