Vous êtes réalisateur depuis une vingtaine d’année environ et avez réalisé une vingtaine de long-métrages, téléfilms et/ou épisodes de série, quel a été votre parcours auparavant ? Qu’est-ce qui vous a emmené dans ce domaine ?

Après des études de socio et une école de cinéma, j’ai commencé tout de suite à travailler dans le milieu du cinéma, et puis très vite j’ai monté ma société et produit mes films et ceux des autres pendant plus de dix ans.
Ce qui m’a emmené dans ce domaine, c’est l’émotion procurée par deux cinéastes, André Delvaux, et Mike Leigh.

Vous avez réalisé les six épisodes de la série « L’accident » (prochainement diffusée sur France 3), comment avez-vous abordé ce projet ? Votre méthode de travail est-elle différente selon que vous travailliez sur une série, un téléfilm ou un long-métrage cinéma ?

La meilleure façon d’aborder ce genre de projet est en premier lieu de trouver les décors adéquats et en l’occurence la petite ville où allait pouvoir se raconter cette histoire. Ensuite trouver un style visuel.
Oui la méthode change beaucoup suivant les projets et surtout en rapport à l’engagement dans le scénario à savoir commande ou pas et bien sur l’autonomie est différente quant à la production et la diffusion.

Vous êtes également producteur, est-ce important pour vous de contrôler chaque étape d’un projet ? Produisez-vous également des œuvres que vous ne réalisez pas ?

Oui c’est important pour moi de pouvoir contrôler les différentes étapes. Un film se conçoit à tous les nivaux de son parcours et bien sur aussi au moment de son financement.
Je ne produis plus des films que je ne réalise pas, faute de temps…

Vous travaillez actuellement à la suite de « Faut-il aimer Mathilde ? », votre premier long-métrage sorti en salles en 1993, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Quel souvenir gardez vous du tournage du premier film ?

Oui je travaille sur sa suite avec de nouveau Dominique Blanc. En fait après une écriture compliquée d’un deuxième projet, Jacques Fansten m’a proposé de réaliser mon premier téléfilm unitaire, et puis tout s’est enchainé assez rapidement pour la télévision. Je ne regrette pas, j’ai beaucoup de plaisir à tourner mais le temps passe vite et j’ai envie de revenir là où j’ai commencé même si les choses ont bien changées ! Du tournage de ce premier long métrage, je garde un souvenir d’un moment totalement intense et magique.
Parallèlement, je travaille aussi sur un documentaire entre Paris et Brest.

Plus d’infos sur Edwin Baily :
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