Entendez-vous dans nos campagnes, le documentaire d’Ilan Teboul diffusé le 6 mai sur la chaîne parlementaire a eu d’excellentes retombées médiatiques sur Europe 1, France Inter ou encore Le Monde dont voici un extrait :

Entendez-vous dans nos campagnes sera diffusé sur le réseau régional de France 3 à partir de Septembre.

+ d’infos sur Entendez-vous dans nos campagnes via ce lien.

En parallèle, Ilan Teboul travaille sur le film Un Ange, produit par Quitterie Gausseres chez Nord Ouest films. Il finalise actuellement le séquencier sur lequel Marine Francou a fait une consultation précieuse.

Un ange est lauréat du FAIA de juin 2020. 
Le film raconte une expérience traversée par Ilan Teboul et sa compagne il y a 10 ans maintenant. Venant du documentaire d’auteur, l’auto-fiction permet à Ilan Teboul d’aller là où la pudeur impose généralement ses limites.
Ce film raconte l’histoire de Charlotte et Noé, un couple de trentenaires qui attendent leur premier enfant. A la deuxième échographie, un diagnostique leur coupe le souffle. Leur bébé présente une malformation. Leur dossier est transféré d’office au service anténéale de l’hôpital Robert Debré. Lors d’un parcours chaotique dans l’institution, il sont ballotés d’espoirs en désillusions au gré des rendez-vous médicaux, les valeurs du couple se fissurent et Noé peine à trouver sa place. Quand le diagnostique d’une deuxième malformation tombe, le corps médical leur offre une porte de sortie. Ils ont sept jours pour prendre une décision impensable :  assumer de multiples opérations et de lourdes séquelles sur leur enfant ou accepter l’interruption médicale, et affronter le deuil. Sept jours pour faire un impossible choix. 
Le point de vue du film est celui d’un homme sur la maternité. Au début de l’histoire, Noé n’est pas vraiment prêt à l’idée d’avoir un enfant et il se sent tout petit à coté de Charlotte et ce qu’elle doit affronter en tant que femme, en tant que mère. Trouver sa place, se dépêtrer des injonctions de masculinité qui lui incombent pour enfin devenir un père, un père sans enfant. Le couple en sortira plus fort. La narration du film lui donne des aspect de film à tiroirs. Noé est un anti-héros qui ne nage pas très bien dans la réalité qui l’entoure, il coule même un peu. Ses délires, ses fantasmes, ses fuites du réel sont autant de stratégie d’évitement qui le sauve de l’asphyxie totale. C’est avec l’imaginaire d’un enfant qu’il se heurte à la violence du tragique. Ses désillusions marquent son entrée dans le monde des adultes, des parents, des pères.